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Marc-Antoine Cléret
Marc-Antoine a commencé sa carrière théâtrale en 2006 en interprétant le rôle de Jeeves dans une comédie de PG. Wodehouse, La Vie de château, mise en scène par Pierre-Henri Traboulsi et Pierre-Alexandre Koch. Pour ce rôle il obtint le prix du meilleur comédien au festival de l’INT d’Evry. L’année suivante, il écrit et met en scène une comédie policière, Mauvais Soir, qui sera jouée notamment à Paris et au Printemps Théâtral des Grandes Ecoles à Reims. Après un passage par le Cours Florent sous le professorat de Christophe Lorcat, il rejoint la Compagnie de l’Arme blanche pour interpréter le roi Claudius dans une mise en scène d’Hamlet par Adil Laboudi. En 2013, il campe en parallèle le rôle du Papet dans Manon des sources (Pagnol) et celui de Mathieu (Madame de Mertheuil) dans Nos mœurs inconséquentes, une pièce adaptée des Liaisons dangereuses par Jean-Rémi Girard. Plus récemment, il a interprété le rôle de Barbu dans le thriller Les Candidats, une création théâtrale d’Arnaud Kenigsberg. Intention de mise en scène :
Un chapeau de paille d’Italie, c’est avant tout l’histoire d’une course effrénée… D’un incident de départ absurde, Labiche tire une comédie délirante particulièrement rythmée où les comédiens entrent et sortent poursuivis par une noce fantasque, où les répliques s’enchaînent sans temps mort, et où les gags fusent sans laisser au spectateur le moindre moment de répit. C’est ce « rouleau compresseur » comique que j’ai souhaité préserver à tout prix, en privilégiant un jeu dynamique et physique de la part des comédiens. Les personnages, issus de la foule parisienne du XIXème siècle, ont été modernisés pour mettre en lumière des conflits toujours d’actualité : le petit peuple s’oppose ici aux bourgeois, les provinciaux aux parisiens, les hommes aux femmes… Le texte a d’ailleurs été légèrement retravaillé pour permettre une lecture plus contemporaine des traits d’esprit de l’auteur. Le décor atemporel, essentiellement constitué de boîtes et de chapeaux colorés, aura pour vocation de souligner le délire croissant de la pièce. Au fur et à mesure que le spectacle avance et que Fadinard perd les pédales, les chapeaux présents sur scène se font plus nombreux et plus extravagants les uns que les autres… jusqu’à la découverte finale de l’insaisissable « chapeau de paille d’Italie » ! Le tout sera servi par une troupe de comédiens jeunes et dynamiques, amis à la vie comme à la scène, dont la complicité naturelle se ressentira probablement lors du spectacle. Car en définitive, l’ambition de ce projet est simple : embarquer le public dans une folle aventure, le faire rire avant tout, et le faire se regarder ensuite. |
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